Notre fertisuisse Wiki - Des termes rapidement expliqués

Que signifie exactement ICSI ? Et qu'est-ce que l'AMH ? Notre petit wiki offre des connaissances approfondies et compréhensibles sur le diagnostic et la thérapie dans notre centre fertisuisse de fertilité. Notre objectif est de créer de la transparence et de la clarté linguistique, d'éliminer les craintes et de permettre de prendre des décisions en connaissance de cause. Pour cela, une brève explication des mots étrangers est utile et nécessaire.

AMH

L'hormone anti-Müller (AMH), en anglais Anti-Muellerian hormone (AMH), est une protéohormone ou glycoprotéine qui joue un rôle dans la différenciation sexuelle au cours du développement embryonnaire. Des mutations du gène AMH sont responsables de troubles de la différenciation sexuelle. L'AMH est également produite par les ovaires. La détermination de la concentration en AMH est également importante pour l'évaluation de la réserve ovarienne.

Anovulation

L'anovulation désigne l'absence d'ovulation dans le cycle féminin. On parle alors de cycle anovulatoire. Les cycles anovulatoires surviennent généralement dans le cadre du syndrome des ovaires polykystiques, mais également en cas d'hyperprolactinémie (concentration trop élevée de prolactine dans le sang). Les troubles de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien entraînent également souvent des cycles anovulatoires. L'anovulation chronique est une cause fréquente d'infertilité féminine.

Stade blastocyste

Les progrès médicaux ont permis de cultiver des embryons jusqu'au stade blastocyste. La plupart du temps, un embryon atteint le stade blastocyste en 5 à 6 jours. Le taux de grossesse est plus élevé lorsqu'un embryon est transféré au stade blastocyste.

Endométriose

L'endométriose est une maladie chronique fréquente, bénigne et souvent douloureuse qui touche les femmes. Elle se caractérise par la présence de tissu similaire à la muqueuse utérine (l'endomètre) à l'extérieur de la cavité utérine (ectopique).

Tout comme la muqueuse utérine normale, le tissu endométriosique se modifie au cours du cycle menstruel et peut provoquer des saignements, des cicatrices et des douleurs. L'endométriose touche généralement la partie inférieure de l'abdomen ou la région pelvienne, par exemple l'utérus ou les trompes de Fallope. Les ovaires sont également souvent touchés. Une atteinte de la musculature utérine est appelée adénomyose (adénomyosis uteri). Une propagation à la paroi vaginale et à l'intestin (côlon) peut se produire. Dans de rares cas, l'endométriose a été observée dans les poumons, d'autres organes internes et le cerveau. L'endométriose peut être une cause d'infertilité chez les femmes. Les causes de l'endométriose n'ont pas encore été entièrement élucidées, il n'existe donc aucun traitement causal ni aucune prévention. 

ICSI

Injection intracytoplasmique de spermatozoïdes

L'ICSI (injection intracytoplasmique de spermatozoïdes) est la méthode d'insémination artificielle la plus courante. Grâce à elle, même les hommes souffrant de troubles graves de la fertilité ont la possibilité de réaliser leur désir d'avoir un enfant.

Infertilité

Selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), on parle d'infertilité (lat. infertilité) lorsqu'aucune grossesse ne survient malgré des rapports sexuels réguliers non protégés pendant un an.

FIV

Fécondation in vitro

La FIV (fécondation in vitro) est une méthode d'insémination artificielle. La fécondation « in vitro » en éprouvette a été utilisée avec succès pour la première fois en 1978. Il ne suffit toutefois pas de mélanger simplement les ovules et les spermatozoïdes. Un traitement par FIV comprend plusieurs étapes finement coordonnées.

OAT-Syndrome

Le syndrome OAT (syndrome d'oligo-asthénie-tératospermie) est une anomalie pathologique des spermatozoïdes. Il se caractérise par un nombre insuffisant (oligo), une mobilité réduite (asthénie) et une augmentation du nombre de spermatozoïdes malformés (tératospermie). Il est souvent associé à l'infertilité masculine.

Diagnostic préimplantatoire

Diagnostic préimplantatoire

Le diagnostic préimplantatoire désigne l'examen d'un embryon avant son transfert dans la cavité utérine. Le PGS ou, plus exactement, le PGT-A consiste à examiner le nombre et la répartition des chromosomes de l'embryon. Le PGT-M recherche spécifiquement les gènes modifiés responsables de maladies héréditaires graves.

Le diagnostic préimplantatoire nécessite une insémination artificielle. Après le prélèvement des ovocytes et la fécondation, les ovocytes fécondés sont cultivés dans un incubateur. Lorsque l'embryon commence à éclore (généralement après 5 à 6 jours), quelques cellules sont prélevées de l'enveloppe de l'embryon (biopsie du trophoblaste). Cette enveloppe deviendra plus tard le placenta. Ces cellules sont ensuite soumises à un examen génétique. Chez les femmes âgées de plus de 37 ans, cela permet de réduire le taux de grossesse par transfert d'embryon et le délai avant la naissance d'un enfant. Le diagnostic préimplantatoire est également utilisé chez les couples dont les enfants sont menacés par des maladies héréditaires mortelles (maladies monogéniques).

L'incubateur à intervalle

L'incubateur à intervalle régulier permet d'évaluer la dynamique de croissance de l'embryon. Jusqu'au stade blastocyste (cinq à six jours), chaque embryon est photographié toutes les cinq minutes. On obtient ainsi un film en accéléré qui fournit des informations précieuses sur le développement embryonnaire. Un développement optimal peut augmenter les chances de grossesse. L'incubation en time-lapse est également une condition préalable importante à la réalisation du diagnostic préimplantatoire. Lorsque l'embryon commence à éclore, quelques cellules sont prélevées de l'enveloppe de l'embryon (biopsie du trophoblaste). Cette enveloppe deviendra plus tard le placenta. Ces cellules sont ensuite soumises à un examen génétique. Chez les femmes âgées de plus de 37 ans, cela permet de réduire le taux de grossesse par transfert d'embryon et le délai avant la naissance d'un enfant. Le diagnostic préimplantatoire est également utilisé chez les couples dont les enfants sont menacés par des maladies héréditaires mortelles (maladies monogéniques).